C'est un nouveau signe de confiance de la part de la Banque Européenne d'Investissement (BEI) envers Free avec ce prêt à long terme (9/10 ans) qu'elle lui accorde de 200 millions d'euros pour le développement de la fibre optique en France. La BEI, rappelons-le, se concentre sur la recherche, l'innovation et l'éducation et a pour but le développement d'une économie compétitive en Europe.
En 2010, la BEI avait déjà accordé un prêt de 150 millions d'euros à Iliad. Free devient donc son plus gros client avec ce total de 350 millions d'euros de prêts. Quant aux raisons de ce prêt, côté BEI: "Nous accordons ce prêt car il participe à la compétitivité européenne et envoie un signe au marché français qui a besoin de concurrence" a déclaré Philippe de Fontaine, vice président de la BEI. Et côté Free: "On a l'intention d'accélérer sur la fibre optique car on remplace la location de lignes (ndlr: Free loue des lignes à France Télécom à raison de 10 euros par mois et par ligne, c'est ce qu'on appelle plus communément le dégroupage) par la détention d'un actif vertueux" affirme Thomas Reynault, directeur financier d'Iliad.
Free a commencé a développer la fibre en 2006, avec un total d'investissement de 650 millions d'euros. Ce secteur est donc une des priorité du groupe qui compte y consacrer un total de plus d'1 milliard d'euros dans les années à venir. Loin devant ses concurrents, ceux-ci devraient réagir face au raz-de-marée déjà amorcé depuis 6 ans par Xavier Niel.
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